La psychothérapie pour qui ? 

En premier lieu, pour quiconque ressent le besoin de parler et de se faire accompagner par un professionnel du soin psychique.  En second lieu, aux personnes qui souffrent d'un ou plusieurs troubles mentaux* (ou qui ont besoin d'un diagnostic suivi d'une prise en charge psychothérapique) ; aux gens qui traversent des événements de vies compliquées avec parfois des défis à relever ou des transitions difficiles qui les empêchent d'avancer. Ou encore à ceux qui recherchent une meilleure connaissance de soi, dans une dynamique de développement personnel, pour un savoir être augmenté.

Pourquoi consulter ?

La consultation auprès d’un psychologue est utile dès lors qu’une difficulté apparaît de manière trop importante ou persistante, et perturbe la vie sociale, professionnelle ou encore les relations personnelles.

Quelques exemples de consultation :

1. Une souffrance qui évoque un trouble :

• perte d'intérêt pour la vie, fatigue anormale, perte ou gain d'appétit, perte ou augmentation du besoin de sommeil, sensation de vide, de grande tristesse, de détresse psychologique, etc.
• sensation de « souffle coupé », d’étouffement, de « devenir fou », de déréalisation (sentiment d’irréalité… ).
• difficulté avec une addiction (tabac, alcool, drogues, jeux vidéos....)
• problème avec l'alimentation (anorexie, hyperphagie, boulimie...)
• Etc.

2. Un besoin de faire le point sur sa vie privée

• difficultés personnelles (sentiment d'échec, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être à sa place, d'être incompris ; d'avoir besoin de beaucoup d'attention ou à l'inverse, d'être discret voire "transparent » ; d'être pris en charge ; de contrôle, d'ordre ou de perfection…)
• souffrance liée à des schémas d’échecs qui se reproduisent ou s’enchainent, des relations compliquées douloureuse ou malsaines qui se répètent…
• difficultés sociales (peur des autres, méfiance, conflits, retrait, isolement...)

3. Des difficultés professionnelles :

• surmenage, épuisement, tensions musculaires, troubles du sommeil, stress, pression, mal-être au travail, mésentente entre collègue, harcèlement, conflits avec l’employeur…

4. Des maux physiques inexpliqués :

• Maux de ventres (nausées, colites…), maux de têtes, palpitations, troubles cutanés (démangeaisons, eczéma..), douleurs diffuses incompréhensibles et sans causes organiques, sensation d’être à « bout de nerf », « bout de force », etc.

5. Des passages difficiles :

• en lien avec un changement de vie (déménagement, séparation conjugale, changement d'emploi...)
• difficulté transitionnelles (difficultés avec le passage de l'adolescence à la vie d'adulte ou avec le viellissement (douleur morale liée aux signes physiques du temps qui passe, des pertes inhérentes à l'avancée dans l'âge… )
• problème de santé chronique qui demande à apprendre à vivre avec la maladie…  

* Pas de panique : trouble mental ne veut pas dire "folie". Il s'agit simplement d'un terme employé par la nomenclature officielle (DSM-5 / CIM-10/11) pour classifier et faciliter l'élaboration de diagnostics psychiques. Par exemple, il va de soi qu'une personne qui souffre d'une dépression (trouble dépressif caractérisé) n'est pas "folle", pourtant, il s'agit bien d'un trouble mental.